Arrivé en 4ème position dimanche 12 juin lors du 1er tour de l’élection législative de la 8ème circonscription de l’Isère, derrière dans l’ordre, Ensemble ! Le RN et la Nupes et donc non sélectionné pour concourir au 2ème tour, le candidat Jean-Claude Lassalle (LR) ne donnera pas de consigne de vote aux électeurs ayant voté pour lui. Et ce, même si le Rassemblement National est seul qualifié face à la majorité présidentielle représentée par la députée sortante, Caroline Abadie.
Lui qui dépassé la barre des 20 % (précisément 20,89 %) estime que “ce ne sont pas mes électeurs, ils ne m’appartiennent pas. Chacun d’eux doit conserver sa liberté de vote : je ne donnerai aucune consigne de vote, chacun doit pouvoir choisir en son âme et conscience.”
Cet échec qui n’a pas traduit pas dans les urnes l’activité d’un candidat ayant mené la campagne la plus active, pendant neuf mois, Jean-Claude Lassalle le reconnaît bien évidemment : “c’est la démocratie, c’est comme çà. C’est le choix des électeurs”.
Il met en avant cependant quelques points positifs par rapport aux résultats de la candidate LR de la législative précédente, en 2017, Maryline Silvestre. “J’ai fait un score supérieur de plus de 3 points points : après, c’est vrai j’ai perdu dans un mouchoir de poche par rapport à mes trois devanciers.”
Et d’ajouter : “Ma seule satisfaction est d’être arrivé en tête à Vienne, avec 2 823 voix, soit 30,53 % mais aussi dans ma commune de Saint-Georges d’Espéranche avec 33 %, mais encore sur des communes comme Eyzin-Pinet ou Saint-Sorlin-de-Vienne grâce au soutien des maires. Nous avons la fierté d’avoir réalisé une vraie campagne de terrain sur un programme républicain avec un “grand R”.
Pour autant, malgré cet échec, Jean-Claude Lassalle n’entend pas abandonner la politique. “Je pense qu’il faut semer pour récolter : je compte bien rester présent : j’entends poursuivre mon engagement public et continuer à être au service du territoire”, assure-t-il.
Son suppléant, Thierry Kovacs, maire de Vienne a exprimé de son côté dimanche soir son analyse, à l’issue des résultats dans sa permanence de campagne, estimant “qu’il n’y avait pas à avoir de regrets à avoir dans une campagne où les enjeux nationaux ont primé sur l’ancrage local. On ne pouvait faire plus comme campagne de terrain”, estime-t-il.
Il pense également qu’un regain électoral futur ne pourra passer que par la restructuration des instances nationales de sa famille politique, en l’occurrence LR. Avec Laurent Wauquiez, en chef de file ?
Photo-Lors de l’inauguration de la permanence de campagne de Jean-Claude Lassalle et de son suppléant Thierry Kovacs.