Rappelez-vous, les policiers du commissariat de Vienne avaient dû intervenir lundi, après l’appel d’un homme qui venait de se faire violemment agresser par trois autres qui squattaient son appartement près de la place Saint-Louis à Vienne.
Arrivés sur les lieux, les policiers n’avaient pu que constater le flagrant délit et avaient immédiatement interpellé les trois agresseurs, tous en situation irrégulière.
On se souvient aussi que sur place, ils avaient aussi constaté que le logement avait été saccagé par les squatteurs ; mais encore trouvé des stupéfiants.
Lors de leur comparution immédiate, hier mercredi, les magistrats ont requis dix mois de prison ferme, à l’encontre des trois squatteurs violents, âgés de 18 à 26 ans.
Ils se sont vu enfin notifier une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Cité par Cnews l’ancien magistrat Georges Fenech, également ancien député du Rhône, pointe du doigt la difficulté de déloger des squatteurs : « ce qui est paradoxal, c’est qu’un squatteur n’encourt qu’un an d’emprisonnement, alors que si le propriétaire du logement se fait justice lui-même et qu’il évacue par ses propres moyens les squatteurs, il encourt quant à lui trois ans d’emprisonnement ».