C’est à une sorte de stand-up à deux doublé d’un concert auquel ont assisté mardi 15 mars près de 800 spectateurs du Manège après avoir assisté à une présentation de l’édition 2022 de Jazz à Vienne.
Outre son talent de pianiste de jazz et de compositeur à succès, le badinage et l’humour musico-philosophique constituent la deuxième trait puisant de la personnalité d’André Manoukian, Lyonnais de naissance, très présent à la télévision et organisateur du Cosmo Jazz de Chamonix.
Il était sur la scène du Manège à l’initiative de Jazz à Vienne et du théâtre François Ponsard avec sa complice, l’exubérante chanteuse de jazz China Moses qui dans le passé a aussi été présentatrice à la télévision américaine.
Avec ces deux là le Jazz se fait fort bavard , mais on en redemande, même si parfois c’est volontairement un peu lourdingue.
Ce qui a donné un spectacle à la forme originale, à mi-chemin entre un stand-up à deux voix, fort drôle par moment et à un concert au cours duquel China Moses fit défiler les standards du jazz, parmi lesquels de nombreuses balades. Dommage d’ailleurs car elle le prouva notamment dont “Let me be misunderstood” de Nina Simone ou quelques thème plus rythmés, elle se révèle d’ordinaire aussi très à l’aise dans les morceaux plus Rn’B ou soul, son répertoire préféré.
Un spectacle en tout cas empreint de rires et de légèreté qui s’est révélé fort à propos dans la période que nous vivons et qui a rencontré le succès auprès du public.
Un moment de bonheur dans un monde de brute qui s’est terminé avec la fameuse chanson créée par Louis Amstrong : “What a wonderful world”. Ce le fut en tout cas pendant deux bonnes heures !
En 1ère partie, concert des Livi’zz en partenariat avec le Conservatoire Musique et Danse de Vienne