A l’annonce du meeting de Marine Le Pen salle du Manège à Vienne, vendredi prochain, Caroline Abadie, députée de la 8ème circonscription et probable candidate à sa succession dénonce « l’escalade des extrêmes-droites dans le Nord-Isère ».
Elle explique : « Après le tapis-rouge déroulé à Eric Zemmour en novembre, par Gérard Dezempte, maire de Charvieu-Chavagneux et conseiller départemental Républicain, j’apprends que Marine Le Pen tiendra un meeting à Vienne ce vendredi. »
Pour elle, « l’extrême-droite, quel que soit son visage, fait fonds de commerce des peurs. Pour gagner des points, elle clame partout que la France va mal et court à sa perte. »
La députée l’assure : « Les coupables désignés ont changé au fil du temps : tantôt la communauté juive, tantôt la communauté musulmane, tantôt l’immigration, chaque nouveau bouc-émissaire est toujours vu comme un envahisseur qui menacerait la grandeur de la France, sa culture, ses traditions, les emplois et la sécurité des Français. »
Elle dénonce : « Nous assistons désormais à une escalade des extrêmes-droites, un concours de qui aura la déclaration la plus abjecte, des remises en cause des principes élémentaires de l’Etat de droit, de la protection des minorités, de droits acquis. Même les périodes sombres de notre histoire sont revisitées par ces extrêmes, avec des propos glaçants par lesquels ils rendent les victimes coupables et les coupables victimes. Tout cela porté par des personnalités qui, loin de donner l’exemple, cumulent les condamnations pénales. »
Pourtant, pour elle, « la vérité dérange ce tableau caricatural. Les extrêmes-droites n’ont pas mis à jour leurs fiches sur l’Isère : en 5 ans, le chômage est passé de 11 % à 6,6 %, proche du plein emploi ; ont été créées 40 maisons de santé, soit une progression de 190 % et 20 Maisons France Service (dont 2 bus itinérants) rapprochant tous les Isérois des services publics. La délinquance a chuté, grâce notamment aux moyens matériels et humains supplémentaires donnés à la police et à la gendarmerie. A Vienne, ce sont 594 entreprises qui ont été créées et sont toujours en activité, grâce au « quoiqu’il en coûte ».
Elle assure enfin que : « le risque de déclin qu’ils agitent n’est pas celui qui nous menace. Ce que nous risquons avec eux, c’est avant tout de renier les valeurs universalistes qui fondent notre République, et d’y perdre une grande part de notre humanité. »
Et de conclure : « Non, l’Isère est belle, progressiste, humaniste et je refuse qu’elle devienne le terrain de bataille pour les extrêmes-droites ! »
Photo-Caroline Abadie, députée de la 8ème circonscription de l’Isère.
Présidentielles : Marine Le Pen en meeting salle du Manège à Vienne, le vendredi 18 février