Tout commence avec un communiqué émanant de trois diocièses en date du 13 janvier : « Plusieurs personnes se sont adressées au diocèse de Lyon, au diocèse de Grenoble-Vienne, ainsi qu’au diocèse de Saint-Etienne pour révéler qu’elles ou leurs proches avaient été agressés sexuellement par le père Louis Ribes, décédé en 1994. Nous avons acquis la certitude, en octobre dernier, de la véracité des faits… » .
Les personnes victimes sont invitées à se faire connaître auprès des cellules d’écoute mises en place par les diocèses. Elles pourront être reçues, si elles le désirent.
Voici donc une nouvelle affaire de pédocriminalité révélée au sein de l’Église. Elle concerne un prêtre qui a notamment officié dans le diocèse de Vienne/Grenoble.
Des faits prescrits
Les faits se sont déroulés dans les années 70 et 80 et sont donc prescrits.
L’Église assure en avoir pris connaissance l’été dernier seulement : plusieurs victimes ont témoigné auprès de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église.
Louis Ribes avait terminé sa carrière de prêtre à Vienne.
L’homme était connu à l’époque pour ses peintures, très colorées et de style cubiste, précise France Bleu. On l’avait même surnommé le « Picasso des églises ».
C’est justement par le truchement de sa peinture que le père Ribes pouvait se retrouver seul avec des enfants, qui servaient de modèles…
La décision a été prise d’enlever et de remiser les peintures du père Ribes présentes encore dans de nombreuses églises de la région…