Souvenez-vous de ce fait divers : un homme avait tenté de mettre feu à la mairie de Pont-Évêque, mardi 23 novembre, avant de se retrancher à son domicile. Il avait ensuite lancé divers projectiles sur les policiers du commissariat de Vienne qui ont fini par l’interpeller mercredi dernier dans la matinée.
Il a été aussitôt mis en garde-à-vue, mais vu son état et après avoir rencontré un psychiatre, il a été placé de manière contrainte au sein d’un des services de l’hôpital psychiatrique de Bourgoin-Jallieu.
Selon sa compagne relayée par son avocat viennois, cet homme aurait “pété les plombs” et mis le feu à la mairie de Pont-Evêque car celle ne répondait pas à ses appels.
Selon son avocat et sa compagne, derrière cette affaire qui a provoqué la “paranoïa aiguë” de l’incendiaire l’amenant en hôpital psychiatrique, se cacherait un problème de harcèlement.
Sa fille est en effet surveillante au lycée de Saint-Romain-en-Gal et aurait été harcelée par des élèves. En tout cas, des individus ont mis le feu à sa voiture en y jetant un cocktail molotov, en octobre dernier, ce qui est confirmé par le commissariat de Vienne.
Et plus loin encore : ce harcèlement est allé jusqu’à l’incendie de la haie de la maison où la jeune-fille demeure avec ses parents et qui aurait pu mal se terminer, amenant l’intervention des pompiers. Des plaintes ont été déposées lors de ces deux incendies volontaires.
Tel serait le fond de l’affaire qui obsédait celui qui à son tour est devenu incendiaire, car s’estimant incapable de défendre sa famille qui a été à l’origine de ce geste fou, selon son avocat, pour attirer l’attention sur la situation que vivait sa famille.
Une affaire donc compliquée, mais avec trois faits d’incendies volontaires avérés que les enquêteurs du commissariat de Vienne cherchent à relier et à démêler ; tous ces faits étant éloignés dans le temps.