Les gendarmes dont les noms ont été inscrits sur les murs ont immédiatement déposé plainte. Une enquête a été diligentée.
Trois gendarmes appartenant à la communauté de brigades de Saint-Clair-du-Rhône/Vienne ont porté plainte après la découverte de tags les menaçant nommément et découverts dimanche, aux Roches-de-Condrieu.
Les inscriptions avaient été apposées sur les murs et dans les parties communes d’un immeuble d’une petite résidence de l’avenue Emile-Romanet de cette commune, selon une information du Dauphiné Libéré.
Certaines inscriptions comportaient les noms de deux hommes et une femme appartenant à la communauté de brigades.
« Tu vas prendre une balle dans la tête », indiquait par exemple un graffiti.
Une enquête pour « outrages et menaces à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique » a été diligentée.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ce jour-là, les habitants de la résidence avaient pu constater la présence d’un groupe d’individus restant de manière prolongée en bas des immeubles : sans doute les auteurs de ces tags. Ils les avaient pressé de quitter les lieux.
La police technique et scientifique a effectué sur place des relevés sur des bouteilles et des mégots de cigarette abandonnés.
Un phénomène inquiétant : ces derniers jours, les menaces de mort écrites visant les policiers se sont multipliés dans plusieurs villes de France, notamment à Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne : des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de la commune ont reçu des menaces de mort sur leur téléphone portable professionnel.
Le ou les auteurs leur ont aussi envoyé des éléments sur leur vie personnelle pour appuyer leurs menaces.
