Le festival de Jazz viennois vient d’obtenir la certification ISO 20121 « Management événementiel responsable », pour sa politique de développement durable. Une démarche qui a été engagée il y a trois ans et qui vient donc d’aboutir.
“ Ce plus haut standard international de l’écoresponsabilité atteste d’un management responsable sur le plan environnemental, économique et social dans une logique d’amélioration continue des pratiques et soumises à un audit de suivi annuel”, se félicite l’équipe responsable du Festival.
Mais concrètement derrière ces mots, qu’est-ce-que cela signifie ?
“ Pour arriver à cette certification, tous les processus de management ont été passés au crible : identification et priorisation des enjeux, sensibilisation et dialogue avec toutes les parties impliquées, respect de la réglementation, relations avec les prestataires, maîtrise de la chaîne d’approvisionnement, prévention des risques et nuisances, l’organisation des transports (festivaliers, artistes, équipes), réduction des consommations d’énergies, optimisation de l’impact des matériaux utilisés, tri et valorisation des déchets”, détaille Jazz à Vienne…
Et de citer quelques exemples comme “ le tremplin national ReZZO, la création jeune public qui réunit depuis dix ans plus de 6 000 enfants scolarisés sur le territoire, les stages de l’Académie depuis 25 ans ou encore le projet JazzUp qui propose à de jeunes musiciens français et internationaux des cours intensifs et une complète immersion dans le festival.
De même, Jazz à Vienne a renforcé le dispositif handi-accueil : chaque année, le festival collabore avec les Flous Furieux, collectif de photographes aux profils singuliers (personnes en situation de handicap, souffrances psychiques, difficultés sociales…) pour construire un nouveau regard sur la société et devenir des acteurs culturels.
De même, le festival se veut une vitrine de son patrimoine culinaire. Et ce, en multipliant les collaborations avec les professionnels locaux.
Enfin, Jazz à Vienne a décidé de remettre à plat l’ensemble de sa gestion des déchets sur le festival et de remettre à plat son organisation et ses pratiques, “ pour réduire au maximum les déchets générés sur les sites du festival, améliorer la valorisation des déchets inévitables et encourager l’éco-conception des meubles de tri.”