Depuis vendredi dernier, Lyon dispose dans un lieu très symbolique d’un appontement fluvial supplémentaire à même d’accueillir paquebots fluviaux et bateaux à passagers. Situé sur le Rhône au pied du Musée des Confluences, il permet l’amarrage simultané de deux paquebots fluviaux et de bateaux promenades.
Son coût total s’élève à 1,5 million d’euros, financés par le contribuable via plusieurs institutions (VNF, CNR, Etat, Région et Métropole de Lyon).
Un tel équipement répond à la hausse constante d’un tourisme fluvial pas toujours très visible, mais en hausse constante, qui fréquente l’axe Rhône-Saône, depuis Arles au sud jusqu’à Saint-Jean-de-Losne au nord. D’où le rôle pivot joué par la capitale des Gaules qui installe depuis plusieurs années des appontements de ce type, notamment quai Claude Bernard (sur le Rhône) et quai Rambaud (sur la Saône), représentant au total 8 places.
Les retombées économiques d’un tel tourisme ne sont pas négligeables : selon VNF, il génèrerait environ 150 millions d’euros de retombées diverses par an.
La hausse d’un tel tourisme se lit également dans la croissance de la flotte de ces imposants paquebots fluviaux dont la longueur peut aller jusqu’à 135 mètres : si on en comptait 11 en 2007, ils sont 23 aujourd’hui à déambuler sur le bassin et devraient passer le cap des 30 en 2020. S’y ajoutent donc les 17 bateaux-promenades lyonnais
Au passage, les partenaires qui ont souhaité fêter dignement la semaine passée l’arrivée de ce nouveau ponton -au demeurant fort sobre-, ont renouvelé pour 5 ans un protocole d’accord « pour l’aménagement et la gestion des sites d’appontement dédiés aux paquebots fluviaux sur Lyon et l’axe Rhône-Saône ».
Au passage, les partenaires rappellent que contre toute attente, le bassin Rhône-Saône est bel et bien aujourd’hui le premier bassin français en nombre d’unités navigantes.
Youpee !
Jean-Claude Pennec