C’était une idée de Florence David conseillère municipale d’opposition (« Nous sommes Vienne), volontiers reprise en ce 8 mars, journée des droits des femmes, par Thierry Kovacs, maire de Vienne : il s’agissait de « mettre à l’honneur des femmes qui agissent et s’engagent de façon remarquable. »
Douze femmes ont ainsi été mises en avant aujourd’hui en mairie de Vienne : elles ont toutes été très présentes en 2020, chacune dans leur domaine : la santé, la solidarité, l’économie, le sport et la culture. Et ce, avec un inévitable fil rouge, malheureusement, le Covid-19…
« Nous avons souhaité vous mettre en avant pour non seulement vous distinguer vous directement, mais aussi plus largement pour mettre en avant toutes ces femmes sans qui, de toute évidence, Vienne, ne serait pas la ville que nous connaissons et que nous aimons, dynamique, solidaire, sportive, culturelle, riche de tant de talents et d’engagements », expliqua Thierry Kovacs, en s’adressant aux douze femmes mises en valeur.
Avec cet objectif final : « Célébrer, encourager et promouvoir les accomplissements des femmes qui nous entourent, mais aussi pour nous engager, tous ensemble pour faire entendre toutes ces revendications légitimes et enfin, atteindre l’égalité… »
Ces douze Viennoises mises à l’honneur sont :
–Le docteur Catherine Marichy, pneumologue, responsable du service de pneumologie à l’Hôpital de Vienne et Céline Grangeon, cadre de santé infirmier du service de pneumologie. Il s’agissait à travers ces deux femmes de saluer le service de pneumologie qui a été et est encore l’un des plus impactés par le Covid-19, mais aussi toutes les soignantes et les personnels de l’hôpital : à 85 % des femmes…
-Chantal Maizière, la présidente du Secours Populaire de Vienne et Christiane Grenouiller, la co-responsable du centre de Vienne des Restos du Cœur, deux femmes qui avec leurs associations se sont investies dans une solidarité rendue plus que jamais nécessaire par la crise sanitaire.
–Valérie Querlioz, chef d’entreprise, dirigeante de la société de transport PSL Querlioz et Ryma Prost-Romand, gérante et cheffe du restaurant Mama Trötter.
La première œuvre dans un monde encore très masculin, le transport routier qui lui aussi a été fortement impacté par la pandémie.
Ryma Prost-Romand a été quant à elle été la première restauratrice en Isère à se voir octroyer le « Green Food Label ». Elle est également l’une des six entrepreneures sur 150 candidates de la région à avoir remporté le prix « Entreprendre au féminin ». La cheffe du Mama Trötter rappela au passage que sur les 80 restaurants répertoriés à Vienne, seuls 10 % ont à leur tête des femmes à la fois à la cheffe d’entreprise et cheffe en cuisine.
-Yasmine Massoukou, joueuse représentant l’équipe féminine du Volley Ball Viennois en l’absence de sa capitaine Hanna Chaminadas.
L’occasion de fêter une femme et toute l’équipe du Volley Ball viennois qui est le club viennois qui évolue au plus haut niveau dans la ville : en l’occurrence en Nationale 2, le 2ème niveau national, juste derrière la Division Elite. Le Club viennois occupe actuellement la 7ème place au classement national.
-Et enfin dans le domaine de la culture, Julie Botton, Patricia Brunet, Annick Prod’homme, Hélène Veroone et Cécile Windeck : la responsable de la galerie Teste du Bailler et quatre artistes à l’origine de l’exposition intitulée « Entre 2 elles » : elles exposent du 26 février au 8 mars. Une exposition exclusivement féminine qui se terminait justement aujourd’hui 8 mars. Il s’agissait là, en l’occurrence « d’encourager toutes les formes de culture réalisées par les femmes ».