Les juges sont allés au-delà des réquisitions de la procureure de Vienne. Une auxiliaire de vie, à la retraite depuis 2019, a été jugée et condamnée hier mardi 23 février, en 1ère instance, par le tribunal de Vienne pour abus de confiance ou encore usage de chèques falsifiés.
Elle avait cinq victimes à son actif dont un couple : des personnes âgées ou malades, chez qui elle intervenait.
Il y a deux victimes principales, deux hommes. Il s’agit d’habitants de Saint-Maurice-l’Exil et de Saint-Barthélémy-de-Beaurepaire.
Les différents faits se sont déroulés entre 2011 et 2016 selon les faits relatés par France Bleu Isère.
La procureure avait demandé 30 mois de prison dont 18 mois de sursis probatoire de trois ans.
Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet en prononçant une peine de 48 mois dont 24 avec sursis probatoire pendant trois ans.
Il faut préciser qu’il s’agit d’une peine aménageable, la prévenue est retournée chez elle à l’issue de l’audience, mardi soir. Elle risquait théoriquement jusqu’à sept ans de prison.
La prévenue est également condamnée à indemniser ses victimes : ses détournements portent sur un peu plus de 200 000 euros, à travers des chèques falsifiés, des retraits de carte bleue ou encore des prêts contractés à l’insu des personnes chez qui elle intervenait.
Comme circonstance atténuante, l’auxiliaire de vie a expliqué “qu’elle était surendettée”. Ce qui n’a guère attendri le tribunal…