Une enquête avait été ouverte à l’initiative de la procureure de Vienne, Audrey Quey, en novembre dernier. Résultat : les investigations des enquêteurs ont amené cinq personnes en garde à vue en ce mardi 9 février.
Et ce, dans l’enquête sur les menaces de mort proférées à l’encontre de l’adolescente nord-iséroise Mila après la publication en novembre par cette dernière d’une nouvelle vidéo polémique sur l’islam.
C’est nouveau avec cette ampleur : ces cinq personnes, âgées de 18 à 29 ans, ont été interpellées dans différentes régions de France et placées en garde à vue pour « cyberharcèlement » et « menaces de mort » dans le cadre des investigations menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris.
L’enquête avait été ouverte mi-novembre par le parquet de Vienne après les réactions suscitées par une nouvelle publication de la jeune fille sur le réseau social TikTok.
Ledit parquet s’était ensuite dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne, afin de permettre la centralisation des investigations à mener dans différentes régions de France.
C’est la division de lutte contre les crimes de haine de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes de haine (OCLCH), saisie par le parquet national, qui a procédé aux interpellations.
Illustration : saisie d’écran Twitter. Une pétition avait été lancée en ligne pour soutenir Mila.