Le réseau de récupération de la chaleur dite “fatale” générée par l’usine de yaourts Yoplait d’Estressin à Vienne vient d’être mis en service : très précisément depuis le lundi 11 janvier dernier.
Les travaux avaient démarré le 3 août dernier et ont donc pu être menés à bien, malgré la conjoncture un peu spéciale.
Pour récupérer cette chaleur, la société Engie, l’un des principaux maître d’œuvre de l’opération a mis en place au sein de l’usine Yoplait, un système de récupération de cette chaleur fatale, via des pompes à chaleur.
L’eau chaude récupérée est ensuite transportée via un réseau enterré vers des immeubles HLM Advivo du Grand Estressin, mais aussi l’école maternelle Claude Bernard et les trois anciens logements d’instituteurs qui ont été rachetés par Advivo. Ceux-ci étaient auparavant chauffés au gaz. Cette installation couvre 60 % des besoins des logements, le complément étant assuré par les chaudières à gaz déjà en place.
Le contrat proposé par Engie porte sur une durée de quinze ans.
Il faut savoir que le potentiel de chaleur fatale issu de Yoplait est important : il est estimé à 9 000 MWh par an.
Quid de la facture du chauffage pour les habitants du Grand Estressin ? “Le tarif sera égal ou inférieur à celui actuellement payé pour les usagers concernés”, assure-t-on du côté d’Engie… Pas tout-à-fait gratuit, donc, mais beaucoup de CO2 économisé : près de 50 % des émissions.
Cette initiative a fait l’objet d’un reportage tourné aujourd’hui par France Télévision.
Ledit reportage devrait être diffusé demain, jeudi 14 janvier (ou ultérieurement) dans l’édition nationale du 19/20 de France3, présentée par Carole Gaessler.
