Pas de doute, suite aux critiques émises de tous côtés, le gouvernements a appuyé sur l’accélérateur des vaccinations. Hier mardi, on comptabilisait 45 000 personnes vaccinées en une seule journée et 138 351 personnes depuis le début de la campagne en France.
Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, on comptabilise depuis le début de la campagne de vaccination 12 037 personnes vaccinées, soit moins que le pourcentage de sa population par rapport à celle de l’ensemble du territoire. Auvergne-Rhône-Alpes se situe pour l’heure en termes de vaccination au 5ème rang des régions françaises.
Néanmoins, si ce rythme est maintenu, l’objectif du gouvernement du million de personnes vaccinées à la fin du mois de janvier devrait être atteint voire même dépassé. Et avec l’ouverture annoncée de centres de vaccination, ce devrait encore s’accélérer dans les jours qui viennent, d’autant qu’un 3ème vaccin devrait être homologué par l’Union Européenne d’ici la fin du mois, celui d’Astra Zeneca.
Quels sont pour l’heure les publics prioritaires actuellement en cours de vaccination ?
- Les personnes âgées en Ehpad ou en unité de soin de longue durée,
- L’ensemble des soignants de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités,
- Les pompiers de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités,
- Les aides à domicile de plus de 50 ans ou présentant des comorbidités,
- Les personnes handicapées vulnérables prises en charge dans les foyers d’accueil médicalisés et les maisons d’accueil spécialisées.
Puis à partir du 18 janvier, la campagne sera ouverte aux plus de 75 ans, le 18 janvier. Il faudra s’inscrire à partir de jeudi, sur le site sante.fr ou téléphoner à un numéro dédié.
Une nouvelle accélération ensuite ? Oui, si l’on en croit le “Monsieur vaccin”, Alain Fisher, président du “Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale contre le Covid-19”, invité ce matin sur France Inter
« L’idée, c’est d’étendre la vaccination pour les personnes à risque d’une part, mais aussi pour les personnes âgées de 65 à 74 ans, même si elles n’ont pas de facteur de maladie surajoutée, le plus vite possible », a précisé l’immunologiste.
Et d’ajouter : « Dans tous les pays, la problématique est la même : on dispose d’un certain nombre de doses de vaccins, qui va aller croissant, mais n’est pas infini », a-t-il toutefois tempéré..