Des soirées clandestines en boîte de nuit à la barre du tribunal correctionnel de Vienne ! Hier, vendredi 8 janvier, la gérante de la discothèque, “le César Palace”, située à Grenay dans le Nord-Isère, ainsi que son frère ont dû s’expliquer devant les juges pour être suspectés d’avoir organisé des soirées clandestines pendant les confinements.
Le mode opératoire de ces soirées a été décrit pendant l’audience.
Les voitures devaient se faire discrètes en se garant derrière la discothèque hors de la vue des curieux. Certaines soirées ont pu réunir jusqu’à 150 personnes sans masques, qui devaient régler en liquide pour ne pas laisser de traces. Il y aurait eu un peu plus d’une vingtaine de soirées de ce type.
Pour le frère de la gérante, âgé de 20 ans qui s’affiche comme l’organisateur, ces soirées n’avaient pas pour but de “faire de l’argent », mais réunissaient des amis et de fil en aiguille, “d’amis d’amis”…
Le frère de la gérante aurait gagné plus de 1 500 euros et touché parallèlement plus de 3 000 euros d’aides de l’état dans le cadre du chômage partiel.
Sa sœur, 32 ans et gérante en titre de la discothèque, a nié toute complicité tout au long de l’audience.
Au terme des débats, la procureure du parquet de Vienne a requis six mois de prison avec sursis contre la gérante et huit mois fermes avec 5 000 euros d’amende contre son frère.
Les juges du tribunal correctionnel de Vienne rendront leur verdict le 22 janvier prochain.