L’opération anti-terroriste mardi avait été spectaculaire et et vu le nombre de policiers présents dont des policiers de la DGSI avait été particulièrement remarquée dans le quartier de Gère à Vienne. A l’arrivée, un homme de 32 ans a été condamné à six mois de prison ferme hier jeudi. Il avait été placé en garde à vue deux jours plus tôt.
La sanction n’a pas tardé. L’homme d’une trentaine d’années, interpellé mardi dans le cadre d’une opération antiterroriste à Vienne a été condamné à six mois d’emprisonnement ferme pour détention d’armes.
Déferré hier jeudi 7 janvier devant le parquet de Vienne « il a reconnu les faits » selon la procureure de la République de Vienne, Audrey Quey, citée par France3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Des perquisitions avaient été menées à son domicile rue Lafayette, non loin de l’école éponyme dans le cadre d’une enquête préliminaire diligentée par le parquet national antiterroriste pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » ; le tout en lien avec une suspicion de départ en Syrie.
Et pour preuve, un chargeur de pistolet automatique, un barillet et près de 200 cartouches de calibres divers avaient été retrouvés à son domicile. D’où logiquement l’ouverture d’une enquête incidente pour détention d’armes par le parquet de Vienne.
Il s’agit d’un récidiviste : l’on a également pu apprendre à cette occasion que l’individu mis en cause avait déjà fait l’objet de quatre condamnations par le passé « notamment pour violences et transport d’arme de catégorie.”
Il a été déféré et jugé : la peine prononcée est de six mois de prison ferme et de 15 ans d’interdiction de porter ou détenir une arme soumise à autorisation.
Il faut savoir que selon le Dauphiné Libéré, cet homme n’était pas la cible principale des enquêteurs qui cherchaient au départ une femme de trente ans suspectée d’avoir séjourné en Syrie.
Celle-ci a aussi pu être interpellée et placée en garde à vue, laquelle a été prolongée.