Le centre national de référence des virus des infections respiratoires, associé au laboratoire de virologie des Hospices Civils de Lyon (HCL) vient de réaliser la première détection du variant anglais du coronavirus Covid-19 sur le territoire Français.
Il s’agissait d’un patient asymptomatique de retour d’Angleterre et pris en charge par le CHU de Tours, signalent les HCL.
Le prélèvement a été adressé à Lyon le 21 décembre, car il présentait un résultat de PCR pouvant laisser suspecter une infection par le variant anglais.
Ledit variant anglais possède un ensemble de mutations et il était donc indispensable de faire des analyses complémentaires de séquençage pour confirmer sa présence.
C’est en effet le séquençage de la totalité du génome du coronavirus qui a permis d’identifier l’ensemble des mutations caractéristiques de ce variant.
“ L’apparition de mutations au cours de l’évolution du coronavirus est un phénomène normal et continu, mais il est indispensable d’explorer les conséquences de ces mutations sur la sévérité et la transmissibilité de l’infection, ainsi que sur l’efficacité des traitements”, précise-t-on du côté des Hospices Civils de Lyon.
Il faut savoir en effet que depuis fin septembre, ce nouveau variant du coronavirus est responsable d’un nombre croissant de cas de Covid-19 en Angleterre. Ce variant appelé VUI 202012 / 01 est caractérisé par un ensemble de mutations qui pourraient augmenter la transmissibilité du virus.
Heureusement, “aucun impact sur la sévérité de l’infection, ni sur l’efficacité vaccinale n’a été rapporté à ce jour.”
Cela signifie en tout cas qu’il est en train de prendre pied en France et qu’il y aura sans doute d’autres cas du variant britannique du Covid qui seront découverts à l’avenir. La Grande-Bretagne quitte ce soir l’Union Européenne, mais continue des échanges avec l’Europe dont on se serait bien passé…