ls auraient organisé près d’une vingtaine de soirées clandestines selon l’enquête, alors que les établissements de nuit sont administrativement fermés depuis le 15 mars du fait de l’épidémie.
C’est la raison pour laquelle la gérante, 32 ans, du célèbre César Palace situé à Grenay dans le Nord-Isère et son frère ont été interpellés et mis en garde-à-vue depuis le mercredi 25 novembre.
Et ce, aux fins de l’enquête. Les chefs d’inculpation ? “Ouverture malgré une décision administrative, exécution d’un travail dissimulé et mise en danger de la vie d’autrui…”
Dans le même temps, plusieurs auditions ont été menées qui auraient confirmé les faits.
Selon les informations du Dauphiné Libéré, les enquêteurs suspectent qu’une vingtaine de soirées ont eu lieu dans le cadre de l’établissement de nuit ; et ce, dès le premier confinement. Les entrées devaient être payées sur place en espèces par les participants, tout comme l’alcool.
Sur place, d’ailleurs les gendarmes des brigades d’Heyrieux et de la Saint-Jean-de-Bournay avec le concours du Psig de Vienne ont effectués des saisies : la sono, de nombreuses bouteilles d’alcool ; mais aussi les caisses enregistreuses…
Les deux prévenus, la gérante et son frère pourraient s’expliquer dès ce vendredi matin à la barre du tribunal de Vienne ; à moins, selon notre confrère le Dauphiné Libéré qu’ils ne réclament un délai pour préparer leur défense.