C’est la manifestation qui a tout déclenché. Elle a eu lieu, comme l’a relaté vivre-vienne, le mercredi 28 octobre au matin au péage de Reventin-Vaugris, pour ensuite provoquer des conséquences induites dans les centre-villes de Vienne et de Décines menée par des activistes turcs. Ce qui a d’ailleurs amené l’interdiction en France des nationalises turcs des “Loups gris”.
Cette manifestation, non autorisée, au péage de Reventin et les heurts entres Arméniens et Turcs qui s’étaient ensuivis avaient provoqué un total de sept blessés : quatre issus de la communauté arménienne, trois de la communauté turque.
Suite à ces violences, les investigations menées par la CRS 45 autoroutière en charge de la sécurité de l’Autoroute t amené le parquet de Vienne à ouvrir une information judiciaire pour “violences aggravées avec deux circonstances, avec armes et en réunion”, nous apprend le Dauphiné Libéré.
Pour mener à bien leurs investigations, les enquêteurs qui ont désormais un cadre juridique pour ce faire, vont pouvoir bénéficier de dizaines d’auditions et de nombreuses vidéos tournées lors de ces échauffourées.
Mais aussi une enquête menée par le commissariat de Vienne
Quant à la contre-manifestation des Turcs le soir même dans le centre de Vienne qui a provoqué un vif émoi, elle fait l’objet d’une enquête pour “provocation à la haine raciale et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations” ; mais suite au caillassage des forces de l’ordre, cette enquête porte aussi sur des “violences sur personne dépositaire de l’autorité publique” et “dégradation sur mobilier à usage d’utilité publique”.
Cette enquête a été confiée au commissariat de Vienne.
Illustration : le mercredi matin, au Péage de Reventin