Vendredi 22 mai vers 10 h 45, les Isérois ont ressenti quelques secousses près de Grenoble.
Il s’agissait d’un tremblement de terre de magnitude 2,7 sur l’échelle de Richter qui en compte 9, donc léger, qui a été enregistré par le Réseau national de surveillance sismique.
Son épicentre a été localisé sur la commune d’Engins dans le Vercors, à près de 8 kilomètres de profondeur.
Des vibrations ont été ressenties à Grenoble, Seyssinet-Pariset ou encore Fontaine, dans l’agglomération grenobloise.
Des témoins décrivent « une sorte de grondement sourd très léger et rapide »
La secousse n’a duré que deux secondes, selon Sismalp, le réseau d’observation de la sismicité alpine, mais de nombreux Isérois l’ont nettement ressentie comme en témoignent les commentaires que l’on a pu constater sur les réseaux sociaux.
Pour mémoire, ce n’est pas le premier tremblement de terre ressenti dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Des séismes nettement plus importants ont déjà fait trembler le sol régional.
Souvenez-vous celui du Teil en Ardèche, il y a six mois (en novembre 2019). Il était alors de magnitude 5,4.
L’épicentre de ce séisme était situé sur la rive droite du Rhône à la limite des départements de la Drôme et de l’Ardèche.
Il avait alors causé de gros dégâts, ce qui n’a pas été heureusement le cas de ce dernier séisme, sans conséquences.
A savoir que, zone sismique, les Alpes françaises sont sujettes à intervalles réguliers à des séismes, dont la plupart, pour peu que leur épicentre se trouve dans un secteur peu habité, passent d’ailleurs en général inaperçus de la population.
Comme l’illustre la carte de sismicité ci-dessus, notre région est en la matière classée de modérée à moyenne, ce séisme nous le rappelle…